Leo Ferrè

Mi chiedo quanto, la canzone di Leo Ferrè, abbia influito sul titolo della mia antologia!

Germinal

 

 
Tu observe tes mains
attentive
musique et couleurs
autour de nous.
Le vicomte partagé en deux
choisir
de la vie
ce qu’en nous
il n’est pas oublié
Tu a laissé dans la maison
une lueur
une immense joie
dans la lumière qui inonde
reste l’empreinte
de tes ailes d’
héron
argenté
de ton cristallin
sourire.

 

MON NOM DANS LA MARGE D’UNE FEUILLE

Sur les bords de la vie des autres
J’ai vécu comme une brise
sur la mer, ou sur les vagues perdues.

En marge d’une feuille
mon nom, une adresse
une page d’un récit dépouillé.

Les limites d’un petit monde
Mes impressions: sur le rocher;
sur les feuilles; sur l’écorce brute.
Gravée dans le cœur que je cache.

SUR LE BORD DE MON UNIVERS

Il existe un écart
une anxiété
comme un bruit noir
Pas énorme
coups de pied dans le lit
je cherchez sommeil
J’ai agi comme suspendus
sur le bord
de mon univers
souffle tranché
et un étrange silence
faite de
planètes éloignées
orbites absurdement immenses
comètes meutes annoncent le néant
en détresse
le silence sombre
Je n’entends que mon cœur
qui bat.

MONDES DES PAS PERDUS

Mondes perdus loin
cieux sans horizons
et les déserts de brouillard
Un pont est une arche
au cours des constellations
mais par la chute de briques
et poussiéreux fait.
Et apparaissent de petites âmes
comme des abeilles laborieuses
et épuisées ils soulèvent avec un souffle
le monde entier.
Mouettes sur réverbères endormis
elles fixent des vagues brisées
qu’à le bordage comme la cire ils vont
à se consumer,
et le vent suspendu comme dissuadé
et énorme soupir,
et les coquilles étendues sur le sable
ce défient les
épuisées étoiles
les éclairs de la première journée
et le sillon des traces
de mes pas
déjà dissous
perdu.

BRANCHES DE NOISETIER ET DE CERISIER

Ermitage accueillant et chaleureux
mer immense:  mon cœur…
Ils insistent pour moi : une goutte ;
les traces de l’univers ;
mes pieds dans le sable ;
orchidées et des éclairs de lumière du soleil ;
faisceaux de lumière
et un rien effroyable et immense..

Branches de noisetier et cerise
offrant à ceux qui aiment, silencieux.

Voici, comme j’aime
vous présenter mon âme,
J’ai juste enlevé mes ailes,
remise en un quelque grabat
exposée au regard seulement d’ombres
magnifique et du mystère obscur…

JE BOIS

Boire avidement
de la source
de vos seins,
autour des mamelons
boire avidement
gouttes de sueur,
et l’odeur
de votre peau
m’assaille esprit,
boire avidement
chaque goutte de vous
et je renifle avec voracité,
descente sur la pente
de votre corps
puis vers le bas pour la plaine
de votre ventre
fente la langue
dans la corde de nombril
et je bois, je bois
chaque goutte de vous.
Je scrute les côtés
grimper sur le dos
chemin d’accès à vos épaules
et boire avidement
Parmi les fourrés de vos cheveux
et le déplacement lent
vous vers le haut
la courbe des hanches,
courbes et langoureux lunes
de vos fesses,
avec le langage de dessin
nouvelles zones géographiques
sur votre monde,
encore à venir
gourmand, poitrine,
m’arrêter sur le cou,
pour reprendre votre souffle,
j’escalade sur votre visage
et je bois, je bois, encore une fois
Je bois, assoiffé à la source
de votre bouche
et je me désaltère
et je descends jusqu’à le ton fond
à ton monde inexploré
le plus profond
vous et jusqu’à
pour financer votre
-pour votre plus profond
monde inexploré-
Une forêt,
une violente tempête
et je bois, je bois, je bois.
chaque goutte,
chaque essence,
chaque larme de vous,
Je bois.

FRAGMENTS

Fragments,
minuscule
lambeaux
de moi-même
dispersés,
réflexions
dans mille choses,
sculpté
en mille endroits,
Loin d’ici
de moi,
lointain
de l’âme.
Dans l’obscurité
vide, Cosmos
Je vois
le brisé
comme les flammes
brillante.

Où se trouve
l’infini
Soleil
que, dans les veines
saupoudré
joyau brille
et à l’étranger
joie, lumière
qui glissait
dans la nuit ?

Où suis-je ?

LES BINAIRE ET LA DEMI-LUNE…

Je rentre à la maison
voitures bondées
et mille langues
entrelacés
comme mes bras
comme mes pensées
Turin lointaine.
derrière moi, lointaine
Superga
grave et mystérieuse,
comme nos vies
comme nos défaites,
ils glissent muets
chatoyantes, binaires
n’écoutent pas
notre voix,
même pas
le chuchotement lent
de la demi-lune
aux étoiles…

EN CACHANT

Je n’ai fait de la route
J’ai utilisé tous les moyens,
en m’éloignant…
Pour s’échapper ?
S’en aller ?
Pour quel objectif ?
Pour chaque abordage,
au-delà de la mer et des montagnes,
au-delà des portes du sommeil
au-delà de toute frontière
acceptable m’attendaient  vos yeux.  

J’ai fermé des millier de portes,
accostées sur les murs
images de mes rêves et sur eux
étendus avec des mouvements lents ;
séquence dramatique ;
de souvenir assoupi
dans les rues sombres de mon esprit.
En cachant à elles les tiens, et mes yeux.
Et cachant mes rêves, et mes promesses…